L'idée de ce projet consistait à créer plusieurs panneaux faits de filtres de cigarettes usés. La grande accumulation de temps d’exécution manuel et la grande accumulation de matériaux ajoutent une valeur symbolique à cette sculpture qui devient picturale une fois présentée au mur. La présentation plus solennelle redonne une notion de noblesse à ces objets et, pourtant, l’aspect le plus frappant reste assurément l’odeur qui en émane. Elle devient parasitaire. Elle prend de l’espace et peut contaminer les choses qui la touchent. Cette caractéristique olfactive contraste avec l’apparence douce et presque veloutée qui interpelle le sens du toucher. Les thèmes principaux soulevés dans ce projet parlent d’écologie, d’usure, d’entretien et de santé. 
Il y a environ 475 mégots par panneau, donc 2375 en tout. Un consommateur de cigarettes qui fume 1 paquet par jour aurait 1 panneau aux 19 jours. 
Des dessins du processus ont été faits au fil des semaines durant la création et imprimés sous forme d'un zine explicatif; un "How to". Cette documentation surenchérit encore une fois sur la valeur accordée au temps, avec un petit côté ludique et absurde.​​​​​​​​​​​​​​
Un merci spécial à Sollicité (un OSBL ayant pour mission la mise en place de programmes visant à la protection de l’environnement à l’échelle locale) pour leur don de mégots.​​​​​​​
Merci aussi à Mathilde Martel pour l’aide avec le tri et la préparation des mégots.
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